Mise en valeur 6 siècles avant Jésus Christ, tombée en désuétude 6 siécles après JC, re-découverte par un Suisse en 1812, la cité de Pétra est la seconde merveille du monde après la grande muraille de Chine. On y accède par un sentier de 1600 mètres enchassé entre des parois rocheuses abruptes et soudain au détour d’un rocher :
Il est dit que maints trésors dorment dans les entrailles de la cité. Indiana jones en avait fait ses choux gras…
En tous cas, pour ma part, j’y ai découvert et testé un vrai trésor : le Griptilian de Benchmade équipé d’un grip de Kevin Wilkins. En effet, ce modèle – qui a connu un énorme succès : a-couteaux-tires-zevillage.viabloga.com/news/couteau-benchmade-griptilian-551 – a été l’un des plus « customisés » ou « pimpés » ou « tunés ». Ceci pour une raison très simple : la lame est sublime, en 154CM, le verrouillage axis lock est superbe mais le manche plastique d’origine est cheap. Donc pas mal de couteliers et amateurs ont re-travaillé ce manche.
Parmi ces adaptations, celle de Kevin Wilkins – Américain vivant à Berlin ; www.wilkins-knives.com – a eu beaucoup de succès. Bouche à oreille et forums en ont fait un vrai buzz. Mais pourquoi ?
J’ai donc acquis un kit en G11 vert pâle. Monté en 10 minutes sur le couteau à la place de l’ancien manche… Là, premier constat : grâce à la conduite numérique des machines de fraisage, le kit est absolument parfaitement ajusté. C’est presque magique : regardez les photos !

Intercalaire en aluminium.


Les vis du clip ont été surdimensionnées et sont très longues maintenant parfaitement ce dernier.

D’ailleurs, ayant pris un raccourci un peu hasardeux entre les rochers, le clip a fortement frotté sur les rochers mais lecouteaun’a pas bougé de la poche ! Clip baptisé sur les rochers de Pétra :

On a ce manche parfaitement bien en main. Celui d’origine est tout en rondeur, celui-ci est bien carré et avec sa surface ponctué de trous – style balle de golf – l’ergonomie est excellente et agréable. Présenté ici avec son compagnon de voyage le Spin deSpyderco

Pour ma part, j’ai choisi la version 550 du Gritilian, car j’aime sa forme de lame et j’ai une préférence pour le trou d’ouverture plutôt que pour les ergots :

Mais pourquoi avoir choisi ce couteau pour ce voyage ? Alors froidement, je vous le dis : pour l’axis lock ! Je n’avais qu’une confiance limitée dans ce système. Le désert m’a permis de lever les doutes :

Qu’y a-t-il de pire pour un mécanisme que le sable ?
Premier bain de sable en position ouverte :

Sorti du sable, on tapote deux trois fois, on souffle un coup et lecouteaus’ouvre et se ferme comme d’habitude. Etonnant… Je recommence en position fermée :

Même traitement, même résultat : lecouteaus’ouvre et se ferme comme si de rien n’était. Cela craque un peu pour les derniers grains mais pas longtemps !

En définitive, j’aime vraiment beaucoup ce couteau qui reste cependant un grand et volumineux engin, plus adapté à la vie en extérieur qu’aux salons de l’ambassadeur ou qu’au foyer de l’Opéra. C’est pour cela que je l’ai « dédié » au temple d’Artémis à Jérash. Artémis – Diane chez les Romains – est la divinité de la chasse de la nature et des animaux et cela va plutôt bien à ce couteau :

Bon… C’est pas tous les jours que je vais vous faire des revues comme celle là !



