À Couteaux Tirés – Les archives


Les archives d’ACT

Victorinox, Cologne

Dans le cadre de nos sorties culturelles de la Toussaint ou d’Halloween – au choix – nous avons jeté notre dévolu sur Cologne cette année.

Et là… divine surprise, à deux pas de la cathédrale, le temple du couteau Victorinox

Il y a tout sur deux étages, y compris les séries limitées et les nouveautés.


Il y a même un atelier pour se faire fabriquer son couteau suisse sur mesure.
Accueil chaleureux par un personnel compétent et professionnel. C’est la principale attraction de la ville !

Après vos emplettes, ne manquez pas la splendide cathédrale, quand même….

Bonne nouvelle, à Cologne on ne boit pas que de l’eau mais la bière locale, la Kölsch :

Dans des taverne aux charmes délicieusement surannés :

Quant à l’eau, on en trouve là :

Il y a même une fontaine qui coule en permanence :

La marque tire son nom du numéro de la maison, 4711 :

Numéro attribué par l’administration des troupes nalopéo, lamponéo, nanopélie, des troupes françaises. C’est pourquoi, aux heures pleines, le carillon entonne la Marseillaise :

Carillon 4711

En tous cas, je ne suis pas rentré bredouille de ce joli voyage rhénan car j’ai acquis ce magnifique Victorinox Pro Hunter Alox sur lequel je louchais depuis longtemps.



J’en ferai une revue quand je l’aurai bien testé et que je trouverai la motivation…. On va dire après les prochaines vacances ! 

Couteaux : Etymologie de quelques substantifs de base.


Pour une fois, un article avec peu d’images.
En latin, couteau se dit culter, cultellus signifiant « petit couteau » :


Notre actuel mot français couteau est l’héritier du diminutif cultellus (prononcer « coultèlous ») : la voyelle finale est tombée au 7e siècle de notre ère, le se transforma en, ce qui donna coltel.
Puis les  qui suivaient une voyelle et précédaient une consonne se vocalisèrent en . Ainsi, en français moderne, on dit encore de nos jours « un bel objet » et « un beau vase » ; de la même façon, coltel devint couteu (prononcer « co-ou-té-ou » en liant les voyelles).
Je ne me souviens plus des raisons philologiques qui firent que le « éou » final est devenu un « o », mais cela me reviendrait sans doute si vous me menaciez de me priver de mes M16.


Donc, petit cultellus est devenu grand couteau

Poignard remonte à poignal, qui remonte lui-même à un adjectif du latin populaire pugnalis (de pugnus «poing») «qu’on manie avec le poing», sur le modèle de manualis «qu’on tient dans la main». Le mot signifie aujourd’hui  :

Arme blanche à lame courte, assez large, tranchante et effilée à son extrémité, garnie d’un manche.
Définition à comparer pour ses différences avec celle du couteau
Instrument tranchant formé d’une lame emmanchée de forme et de longueur variables.
On voit qu’il manque ici la notion de longueur : une épée à deux mains est-elle un couteau ?

 

Quant au mot dague, à en croire les autorités compétentes, il n’a pas aujourd’hui d’origine certaine (peut-être celtique),  mais elle se définit de la sorte :

Poignard ou épée courte en usage du Moyen Âge au XVIII siècle, dont la lame aiguë et plate pouvait pénétrer au défaut de la cuirasse et à travers les cottes de maille.


Selon ces définitions (d’un excellent dictionnaire de français en libre accès sur la toile), le mot couteau est donc générique, un peu comme knife en anglais, si ma mémoire est bonne.

 

Voilà ce que les ancêtres nous léguèrent linguistiquement avec l’objet de notre intérêt qui, selon ma terminologie personnelle, s’appelle coutel plutôt que coutal, étant bien entendu qu’il s’agit d’un choix, non d’autorité, mais de langue : si le mot ancien avait été *coutal, on aurait aujourd’hui le mot coutau, et non le mot couteau
A tous, un bon week-end.

 

 



Nicolas

Benchmade 535 Bugout

Avec un peu de lassitude, je recherchais un sujet d’intérêt qui ne soit pas un couteau de collection ou un couteau lourd comme un âne mort destiné à un public de « tough guys » en porcelaine. Finalement la lumière vint dune manière assez surprenante de Benchmade qui, en 2017, consolide son entrée de gamme par des couteaux dotés de lames en CPM-S30V.


Ce mouvement bien amorcé avec deux couteaux remarquables (je rédigerais une revue du Boost qui est beaucoup plus qu’un simple Barrage), s’est poursuivi cet été avec la commercialisation assez peu médiatisée en dehors des États-Unis du modèle 535 Bugout.
Ce couteau a fait l’objet d’une présentation très sympathique chez Blade HQ, en compagnie du responsable de Benchmade pour les nouveaux designs, avec une mise en valeur du Bugout par découpage de minces tranches de pomme : une activité normale faite par des gens normaux et ô combien gratifiante pour un couteau


La motivation d’un couteau comme le Bugout est de fournir un EDC qui soit aussi plus capable que les couteaux d’entrée de gamme chinois à lames en acier 14C28N qui causent beaucoup de soucis au Griptilian équipé dune lame en 154 CM qui est maintenant considérée de manière quasi unanime comme insuffisante, le traitement thermique toujours approximatif de cet acier chez Benchmade y est pour beaucoup.


Le Bugout mesure fermé 10,70 cm pour une longueur totale de 18,90 cm avec une masse incroyablement faible de 53 grammes (52,44 pour être précis) autant dire que c’est un couteau parfaitement adapté au concept EDC. En outre le choix dune belle couleur bleue en fait un objet convivial qui suscite l’empathie du public.

Le Bugout reprend une configuration extrêmement simple fondé sur le remarquable Axis Lock qui pourrait bien avoir été renforcé en 2017. On doit préciser que le mécanisme a été plagié par la marque chinoise Ganzo (que j’ai surnommé Gonzo) et, soyons clair, la contrefaçon c’est du vol et c’est abject : si vous voulez de l’Axis Lock, achetez des couteaux Benchmade !
Le mécanisme est toujours aussi puissant et onctueux au déploiement. La lame est parfaitement bloquée et je n’enregistre sur mon modèle aucun jeu résiduel.
Les platines ont été raccourcies comme cela est possible sur ce type de verrouillage : la partie mécanique des découpes nécessaires aux ressorts Omega correspond approximativement à la partie crantée sur le dessus du couteau. Ensuite, les platines prennent de chaque côté une forme oblongue et se terminent au niveau de la première vis avant que l’on voit de chaque côté du manche. Cette organisation paraît très fiable et très solidement montée.

Les côtes sont réalisées en Grivory qui est un polymère à très grande résistance qui a été abondamment utilisé par Cold Steel sur la gamme des Voyagers notamment. Le Grivory permet la réalisation de pièces par moulage par injection ce qui offre des coûts de fabrication très modérés une fois que les moules sont rentabilisés.

Les côtes en Grivory possèdent une épaisseur de 2 mm. L’intérieur des côtes n’est pas évidé au sens classique du terme par découpage comme c’est le cas sur des framelock en acier ou en titane. Le moule comprend des alvéoles qui permettent déjà un allégement des côtes tout en créant un réseau particulièrement robuste. Même en étant très fort physiquement, on observe seulement une flexion ultra limitée des côtes et, en usage ordinaire, le phénomène est totalement imperceptible sur mon exemplaire.

Les côtes reçoivent une zone centrale quadrillée qui apporte un plus dans la prise en main. Le couteau se verrouille bien dans la main, même avec des mains grandes ou moyenne et permet d’y loger quatre doigts. Ce couteau n’est donc pas un gadget, c’est un véritable outil coupant. Les côtes possèdent une hauteur maximale de 24 mm, l’avant du manche a été conçu pour former une sorte de quillon qui permet de sécuriser l’index dans tous les cas de figure correspondant à un usage normal d’un couteau. Le manche possède une épaisseur de 1 cm tout à fait suffisante pour une bonne prise en main. L’arrière comprend un passage pour une lanière moulée dans les deux côtes, même si à mon avis la présence d’un tel accessoire est un peu éloignée de l’esprit du couteau

La visserie est du type Torx de bonne qualité. Le clip a été amélioré et rappel un peu les modèles Hinderer. En tout cas il est parfait et bloque bien le couteau en bord de poche. Sans compter qu’il est réversible.

La lame du Bugout est réalisée en acier CPM-S30V de chez Crucible comme le montre sa dénomination. Cet acier qui a été un peu dénigré par certains sur des forums anglo-saxons reste pour Benchmade un acier de très bonne qualité et, c’est aussi mon avis, supérieur à tous les aciers de type 14C28N même doté d’un traitement cryogénique. La qualité du tranchant et la durée de celui-ci reste incontestablement supérieur, même si l’entretien demande beaucoup plus d’attention en contrepartie.

La lame du Bugout que je possède est extrêmement coupante au sortir de la boîte. La lame possède une géométrie drop point résolument utilitaire, bien que travaillée en recevant un faux contre-tranchant qui lui donne un peu de personnalité et c’est très bien comme cela.
La lame possède une épaisseur de 2,90 mm, ce qui en fait un redoutable slicer sans en compromettre la solidité.
La très grande finesse de cette lame est à mon avis un point fort du couteau. La lame mesure 82 mm pour un tranchant lisse utile de 77 mm. L’émouture est du type plate intégrale et elle est fort bien réalisée et la finition satinée de la lame est parfaite.

Cette lame se déploie au moyen de deux thumbstuds anodisé de couleur bleu très sympathique qui évoque le Sebenza. Le déploiement de la lame est fluide grâce à la présence de deux rondelles en bronze phosphoreux de part et d’autre de laxe du pivot de la lame. Le crantage des platines de l’Axis Lock donne une bonne surface d’appui pour le pouce.


Au terme de cette analyse, le modèle 585 Bugout est vraiment un couteau très sympathique et supérieurement pensé pour être un EDC parfait. Je viens de le tester pendant une semaine et c’est un excellent couteau qui se fait totalement oublier en poche tout en possédant une puissance de coupe très importante. Disons qu’en terme d’optimisation il sera sans nul doute difficile de faire mieux. Ce couteau s’inscrit dans l’entrée de gamme de Benchmade et connaît déjà un important succès aux États-Unis. J’ai pu acquérir une version Fisrt Production Run 989/1000 en France totalement par hasard.

Darksun

Couteau Eric Plazen Perso conclusion


Rodie ou parodie ?

Comme je l’ai déjà écrit, ce couteau est le fruit de choix radicaux, c’est un couteau extrême. Pour obtenir une qualité de coupe très rare avec une forte puissance, il a été optimisé pour couper et rien d’autre.
Voici le dernier test. Je ne l’aurais pas fait avec d’autres lames et je l’ai soigneusement aiguisée sur une pierre de coticule avec un passage sur le cuir en final.
Un Plazen peut-il concurrencer un rasoir à main avec trois, quatre, cinq et pourquoi pas six lames ?

Préparation

Là, vous êtes en train de vous dire : « Noooonnnn ! Il n’est pas assez ***** pour faire ça ! ».
Si, si, je vais le faire. C’est ce qui s’appelle avoir le couteau sous la gorge…

Mention légale : ce qui suit n’est ni un exemple, ni un challenge, ni un défi. Il vous est formellement et fermement déconseillé de tenter de reproduire en tout ou partie ce qui est montré dans les vidéos.

Rase1

Cela fonctionne très bien. Aussi en prise inversée.

Rase2

Y compris dans les endroits sensibles.

Rase3

Je sais, c’est complètement idiot mais l’idée m’a fait rire. En tous cas cela rase parfaitement. Gilsonic devrait en prendre de la graine. C’est juste que c’est plus long et beaucoup, beaucoup moins sécurisé.

Tactique ou pas ?
Le Perso n’est pas un couteau à « vocation » tactique, tant par le choix des matières (cuir, bois, acier) que dans les options d’émouture. Mais je ne connais que très très peu de couteaux qui coupent aussi fort et aussi longtemps. Il faut prendre le temps avec ce couteau, pour le sortir et le rentrer dans l’étui, en user avec précaution, l’entretenir.
Alors, il est légitime de se demander pourquoi Eric Plazen ne remplace pas le bois par du G10 ou du micarta, le cuir par du Kydex. Pourquoi ne pas mettre une garde ? Une émouture plus basse avec un tranchant plus épais serait moins fragile. C’est possible. Mais ce couteau ne serait plus un Plazen…
Cela me rappelle une excellente anecdote qui résume bien le fond du sujet.

J’étais à la table de David Lespect lors un salon de couteaux, on papotait tranquillement. Un client arrive et examine les couteaux de David.  Il discute des qualités des uns et des autres. Et il pose la question suivante : « Pourquoi vous ne faites pas de couteaux tactiques ? »
Et David Lespect répond paisiblement : « Parce qu’il y a d’autres couteliers qui le font beaucoup mieux que moi. Et je préfère développer mon propre style. »

Ite missa est.

De toutes façons, ce n’est pas le couteau qui est tactique, c’est celui qui le tient. Ça, c’est Fred Perrin qui l’a dit.

I had a dream
En marchant, j’ai le temps de penser. Et en réfléchissant à tout cela, en associant les idées, je me suis mis à avoir un projet, fort improbable.
En parlant de David Lespect, je me suis dit qu’un de mes couteaux pliants qui coupe aussi bien qu’un Plazen est le Frameness :

Emouture plate quasi intégrale et haute, finissant sur un tranchant légèrement convexe. Ouverture tranquille… Un style très reconnaissable.
Deux hommes différents, deux forgerons-couteliers très différents mais une même approche « philosophique » ?
Et si on mettait une lame de Plazen sur un manche de Lespect ?
Cela donnerait cela :

Il s’appellera le Xpectzen. X pour projet, Lespect-Plazen. Si vous le prononcez à l’anglaise, cela donne « Expect Zen », traduction « Attendez-vous à du zen ».
Si jamais cette collaboration devait voir le jour, j’en réserverais, en pré-production, une caisse de douze.
La promenade le long de la rivière s’achève. Un vieux moulin tourne encore.

Moulin…

J’espère que vous avez eu autant de plaisir à me lire, que moi à écrire et à me balader. Il n’empêche que je vais la proposer, la collaboration. Xpectzen, ce serait le top ! Non ?

…qui tourne.

Couteau Eric Plazen Perso « tests »

Une promenade de Lutin et Calvaire

Voici venu le temps des « tests ».
Compte tenu de ce que nous avons vu dans l’épisode précédent, il est évident qu’Eric Plazen a fait des choix radicaux tant pour l’acier que pour la géométrie de la lame. L’émouture abouti sur un fil rasoir dans un acier ultra-pur mais qui peut casser. Donc, avec ce couteau il n’est possible de ne faire qu’une seule chose : couper et rien d’autre. Ce n’est pas une barre à mine, ni un tournevis, encore moins une machette, une hache, ni une pioche.
Si je plantais la pointe dans le bois et que j’exerçais une flexion, la pointe casserait. Je ne vais pas vous faire la démonstration, rassurez-vous. Ce serait idiot et peu respectueux du travail de M. Plazen. De même, si vous prenez un gros clou et que vous tapez avec un couteau en acier moins dur, vous créez un méplat, un arrondi. La matière s’est « tassée », c’est rattrapable. Si vous tapez un clou avec ce couteau, il y a une forte chance que le fil casse, qu’il se crée une « dent », c’est à dire que la matière soit partie. Là, c’est plus ennuyeux.

Du bon usage du couteau
Les vidéos et les photos ont été réalisées pendant plusieurs jours, elles ne sont pas forcément présentées dans l’ordre chronologique. Je n’étais pas satisfait du résultat de certaines séquences et j’ai dû les recommencer. Vous verrez pourquoi…
Avec les appels à la précaution répétés que j’émets, vous allez finir par vous dire que c’est un couteau à mettre sous verre ou uniquement fait pour couper du foie gras le soir de Noël sur une planche de polystyrène montée sur silent blocks. Il n’en est rien. On peut en user et en abuser tant qu’on coupe. Et ça, je peux vous dire qu’il sait le faire.
J’ai donc repris le chemin de la rivière.

Lieser

Et là, que vois-je ?

Oh! La belle truite !

Pas de problème, le bois est tellement imprégné d’huile de lin qu’il est à peine mouillé. Un bon séchage à la sortie du bain et tout va bien. Car le SC145 et le vieux fer rouillent, donc il faut entretenir ce couteau.
Comment ça coupe ? Un arbre est tombé. Bois très dur. Certainement, je ne suis pas sûr, un hêtre. Ou pas hêtre, telle est la question.

Copeaux

Cela coupe fin, très très fin comme un scalpel.
Après plusieurs tests de coupe, le même jour, le fil est toujours parfaitement intact.

Passons au test suivant. Quitte à faire des copeaux autant que cela serve. Les versants n’ont pas encore évacués les pluies des jours précédents, tout est détrempé.

Mouillé !

Quand tout est mouillé comme ça, c’est plus difficile de démarrer un feu. D’où la technique des copeaux : il faut racler un morceau de bois, si possible résineux, pour faire des copeaux. De cette manière, on atteint le bois sec à l’intérieur. En plus c’est ventilé et très fin. Ca démarre bien.
Jusqu’à ce que j’essaye de le filmer. Parce que pour trouver le bon endroit, avec la bonne lumière, le bon angle du couteau, de la branche et de l’objectif, j’ai ramé. Exemple.

Raté !

Mais, on va le faire.

Hérisson

Une fois fini, cela donne cela. Mais on peut faire encore mieux.

Hop ! Un coup de briquet tempête.

Allumage

Quelques secondes après, on obtient un feu que l’on peut entretenir.

Feu…

Sur le sentier
Après avoir consciencieusement éteint le départ de feu – je vous laisse imaginer comment – j’ai repris la progression de la tactique du danger ultime.

Je porte le couteau à la ceinture au bout d’un lacet en cuir, ça ne bouge pas tant que cela.

Dangler

Parfois, toujours accroché à la ceinture, je le glisse dans la poche. C’est nickel.

Le temps d’admirer les orchidées sauvages  Balsamines de l’Himalaya…



…on passe aux coupes en force.

 Cogne…

L’ergonomie du manche et la puissance de coupe se révèlent pleinement. Et le fil est toujours intact.


Fil intact

Les coupes à la volée ne sont pas le domaine de prédilection de ce couteau. La lame est un peu courte et le poids, donc l’inertie, sont limites. Mais ça coupe les ronces et les arbrisseaux net, Très net…

Tchak !

L’intérêt de la vidéo suivante est le peu de force que j’ai employée. J’ai à peine donné un mouvement de poignet.

Ronce

Si Eric Plazen fabriquait un Katana un jour, on pourrait obtenir des résultats surprenants…

Et les autres tests ?
Passage obligé à la cuisine, avec sa fameuse tomate de la mort qui tue.

Tomate

Là où le Perso est le meilleur, c’est sur la viande. Normalement une tranche de rôti de porc froid explose sous la lame. Ce n’est pas le cas.

Kässler

Ce couteau, il va bien. Je précise que je ne l’avais pas aiguisé avant de couper la tomate et la viande.
Je vais continuer à m’en servir dans les jours qui viennent avant de rédiger l’épisode 4, final, avec le test ultime, dont le thème sera : tactique ou pas ?
En attendant, je suis très déçu, il n’y a quasiment pas de mûres, que des champignons moches. Je n’ai vu que très peu d’animaux, surtout des rapaces et quelques mulots. Au mois d’août, j’avais vu renard (argenté !!!) et biches.

Couteau Eric Plazen Perso suite

Un pont vraiment trop loin


Il pleut des chats et des chiens…

Fortes rafales de vent, foudre et pluies. Pas gâté par le temps… J’ai donc profité de la journée d’hier pour réaliser des photos des caractéristiques du couteau en indoor. Il ne faut pas forcer le destin.
Le temps plus clément d’aujourd’hui m’a cependant permis de capturer quelques vidéos. Enfin, plus clément, faut le dire vite…

Quel temps…

Anatomie du Perso

Je vais à l’essentiel. Je m’appesantis sur les détails importants.

Longueur totale presque 22 cm
Longueur de lame : 102mm

Longueur de manche : 115 mm


Couteau très équilibré et pas lourd : 155 g et 275 avec l’étui.
Lame sandwich en acier SC145 au milieu et vieux fer sur les côtés.

Le SC145 a été produit pour Achim Wirtz par une entreprise allemande. Il contient 1,45% de carbone, du fer et c’est presque tout. D’où SC pour Super Clean.

1,45 % de carbone, c’est énorme, techniquement on pourrait dire que cela s’approche de la fonte (2%). Et la fonte ça coupe mais ça casse.
La lame fait environ 5 mm d’épaisseur avec 2 mm de SC145 et 1,5 mm de part et d’autre de vieux fer. On voit nettement le sandwich sur la photo.
Tout les détails du SC 145 sur ce merveilleux site de référence : www.zknives.com/knives/steels/sc145.shtml

Il coupe d’autant mieux que la lame est très haute – 32 mm à son plus haut – avec une émouture plate quasi-intégrale qui finit sur un tranchant très légèrement convexe et un fil de rasoir du Barbier de Séville.


Sur des photos prises à réception, on distingue mieux l’émouture et le tranchant, ainsi que la délimitation entre le vieux fer et le cœur en en SC145


La lame se poursuit sur une soie traversante matée sur une rondelle au talon du manche.

Celui-ci est en buis clair très beau et légèrement veiné.
L’arrière du manche a une ergonomie qui permet le bon positionnement du petit doigt et de la paume de la main.

Mais surtout, l’innovation du perso, c’est d’avoir un manche épais et cylindrique à l’avant. Cela prévient en très grande partie un glissement involontaire de la main vers l’avant et donc sur la lame. Si Eric Plazen – himself – a opté pour ce design, c’est qu’il y a bien une raison !


Certains apprécient moins l’esthétique du couteau ainsi modifié, c’est vrai cela fait moins scandinave. Mais c’est très efficace. Je pense qu’Anzio confirmera.
Les prises en main sont efficaces et agréables.
Prises en main

Bon, allez…. une petite pause. Clope, café (faut que je vous parle de mon mug Camelback). Heureusement les forêts allemandes sont parsemées de huttes et de refuges.

Et croyez-le ou non, c’était ouvert et les tas de bois étaient prêts pour le prochain feu. La Germanie a du bon…
On reprend !

Le couteau est livré avec son étui propre (à lui, pas pas sale) : c’est du sur-mesures, pas du prêt-à-porter. Long de vingt centimètre environ, le couteau s’y loge à la perfection. La rétention est bonne. La couleur est belle.


Un rabat de cuir forme un passant de ceinture.

Pour ma part, je préfère le prolonger par un lacet de cuir pour un port à la scandinave car c’est plus facile de l’en extraire et de l’y faire rentrer. Certes l’étui ballote le long de la jambe mais une introduction en biais de la lame est plus facilement évitable. Car si cela devait arriver, vu le pouvoir de coupe du coutal, l’étui serait proprement cisaillé sur un des côtés.


Ça fonctionne à merveille et le « clop » d’engagement est rassurant.
Etui

Ultime et énorme avantage : si vous partez faire du trek en Papouasie-Nouvelle-Guinée, cet étui vous permettra de faire couleur locale avec les autochtones en l’utilisant comme étui pénien. Pas jusqu’au fond, à moins d’être un castor…

Malheureusement…
…on ne peut pas encore transmettre les odeurs par internet ! Or, l’un des aspects vraiment séduisant de ce couteau, c’est qu’en plus il sent bon ! Odeurs du cuir, du buis, le tout imprégné d’huile de lin complètent les plaisirs du touché et de la vue. Ce couteau est sensuel…

Et Heureusement !

Il découle de cette description, compte tenu du type d’acier et de la géométrie de la lame, que ce couteau coupe très très fort mais qu’il faut faire attention au tranchant et à la pointe. Par exemple il ne verra jamais le fond de mon assiette. Pour cela, j’ai un excellent couteau pliant de Pierre-Henri Monnet, en XC75, bien trempé, résilient et facile à aiguiser.


Si ça ce n’est pas une épreuve ultime de survivalitude !

Le prochain épisode visera à montrer que le Perso est un couteau très solide et extrêmement puissant mais que cette puissance oblige à un bon usage.

Couteau Eric Plazen Perso

Eric Plazen est un magicien

Je lui dois bien une petite histoire comme je les aime. Elle sera en plusieurs épisodes. Je l’espère modestement instructive et surtout divertissante.
Je n’avais pas acheté de couteau depuis des lustres. Mais je voulais acquérir un modèle très particulier de M. Plazen et Nontron l’a permis. Il s’agit du Perso puisqu’à l’origine Eric Plazen l’a conçu pour lui.
En vacances prolongées malgré des recherches frénétiques de hobbies d’emplois, je suis en itinérance sur les traces de mes souvenirs et cela m’a conduit jusqu’au 50ème parallèle. C’est marqué sur la route !

Je me suis alors souvenu des vidéos hilarantes sur la toile où pendant 12, 15 voire 20 minutes les mains d’un commentateur, qui s’écoute parler, présentent un produit. Et que dire des situations de l’extrême mises en scènes ? C’est tellement aux antipodes de ce couteau que j’ai souhaité faire de même mais à l’envers : des vidéos courtes sans logorrhée, quelques photos, des essais en situation…

Une balade en quelque sorte.

Car la magie de ce couteau réside dans son aura tranquille, il invite à la promenade et à aller taquiner la truite. C’est difficile à exprimer mais les Plazen sont des couteaux anti-stress, avec lesquels on ne se presse pas, il ne faut surtout pas. Car ils coupent. Enfin, ce n’est même pas qu’ils coupent, c’est que je n’ai jamais vu quelque chose approchant le tranchant d’un Plazen. Parfois, ça fout la trouille tellement c’est fort. Cet aspect ambivalent est fascinant et il se retrouve aussi dans le fait que fil de cette lame est fragile. Fragile et fort, fragile est fort.

Le bois est sombre et invite au loisir
J’ai toujours été fasciné par les forêts de moyenne montagne avec du dénivelé, mais point trop n’en faut, et des rochers et des rivières, comme ça :

décor

J’aime les Vosges et la Forêt Noire et plus loin au nord, les Ardennes et leur prolongation en Allemagne, l’Eifel.

décor 2

Les lumières et les odeurs sont délicieuses, ainsi que les bruits de la rivière. Après plusieurs heures de marche exténuantes une bonne heure de promenade bucolique, on se rapproche de la rivière.

rivière

Il a beaucoup plu ces derniers jours d’où le débit de l’eau. Après le pont on découvre le vieux moulin.

 rivière 2

L’objectif stratégique le but est atteint : la cour de la bière ! Biergarten ! Malgré le danger qui guette, la soif est la plus forte.

C’est assez isolé, même s’il y a une route d’accès, et bien encaissé : pas de réseau téléphonique, c’est bien aussi !


Une binouze plus tard, il est temps de repartir, la lumière tombe.


marche

Et après le virage, un spot de lumière. A cette heure là, selon la position du soleil sur les versants, on a de belles couleurs.

Il est temps de faire quelques images de la bête.

perso

J’espère que celle-ci rend hommage à la beauté du couteau

C’est tout pour aujourd’hui
Dans les prochains épisodes nous verrons les caractéristiques du couteau et plusieurs tests seront conduits. Mais pour cela, il faut que je retourne affronter des dangers extrêmes me balader.

Couteau Spyderco Delica 4 (VG 10) au microscope

Nov. 11 04


Bonjour, je vous propose une revue un peu spéciale puisqu’il s’agit d’observer une lame en VG10 deSpydercoDelica 4 au microscope électronique à balayage (MEB pour les intimes). Il a une lame semi dentée.
J’ai acquis ce petitcouteausur la baie électronique. Il était certifié jamais affûté, ce qui semblait être le cas quand je l’ai reçu. Je m’en suis servi uniquement pour tailler des branches, il n’a jamais touché de surface dure telle qu’une assiette. Le tranchant n’a donc pas subi de gros dégâts, mais j’ai quand même dû l’aiguiser une ou deux fois à l’aide du Lansky Crock Stick (tiges en alumine, alfa-Al). J’ai aiguisé la partie sans dent ainsi que les grosses dents, les petites c’est pas possible avec mon outil. On verra que ça fait une différence.
Tout d’abord, voici le microscope, sas ouvert :

La lame est collée avec du carbone sur le porte échantillon en aluminium :

La lame est un peu grande, on ne pourra pas voir la pointe.
En bas de chaque photo, il y a le gossissement (mag) et une barre horizontale qui représente l’échelle. HV c’est la tension entre anode et cathode en kV, WD=Working Distance, c’est à dire la distance entre l’échantillon et la dernière lentille en mm et pressure, la pression dans la chambre en mbar.
On commence par regarder l’araignée :

C’est vraiment très net comme gravure. D’après mon collègue, ça doit être fait au laser. Si quelqu’un peut confirmer…
Maintenant le texte :

Image Texte

J’ai entouré en rouge un défaut, on zoome dessus :

Le métal est écaillé.
Nouveau zoom, sur la partie représentée par un rectangle bleu sur « Image Texte » :

Je me demande comment ils font pour faire un arrondi aussi parfait. En noir, ce sont des poussières.
Interessons-nous aux dents :

On voit qu’il y a un angle, je pense que c’est dû à l’aiguisage car on ne voit pas cet angle sur les petites dents.

La largeur du fil est d’une centaine de microns.
On zoome encore :

et là on voit bien que la matière a été tirée, on a l’impression que ça recouvre le métal qui est à gauche, comme si ça avait fondu. Notez aussi en bas à droite, le fil s’est cassé, ça fait des dents.
Zoom sur le rectangle rouge :

Les gros trous noirs sont des défauts du moulage et les traits fins et gris à peine visibles sont les joints de grains. On va zoomer sur un grain :
Les grains font entre 1 et 2 µm et la partie foncée est le joint de grain. Donc en fait on ne voit pas le grain mais les joints de grains.
Pour mieux les voir, il aurait fallu faire une attaque acide.
Quelques images du fil côté sans dent :

La partie avec un angle de 20° mesure 750 µm et la partie avec un angle de 25° mesure 90µm.
Les angles ont été mesurés approximativement.
Zoom sur le fil (25°) :

Pour finir, une analyse EDX, qui permet d’identifier et de doser les éléments présents. Manip réalisée par mon collègue Karim comme toutes les photos d’ailleurs (grand merci) :

Le volume analysé est de 1 µm. Voilà le spectre :

A noter qu’il a fallu enlever le carbone qui est trop léger et donne des résultats aberrants. Donc il y a une incertitude de 1% sur le total.
La composition en % atomique. :
Fer  (Fe):            75.60
Chrome (Cr):      20.57
Cobalt (Co):         1.32
Silicium (Si):         0.84
Molybdene (Mo):   0.83
Manganèse (Mn):  0.42
Vanadium (V):       0.32
Phosphore (P):     0.10
Je suis allé voir sur un site qui donne les compositions des aciers et il n’y a pas de silicium dans leur compo, bizarre. Sinon, on est dans les pourcentages donnés.
Voilà, c’est fini, je vous remercie de votre attention et j’attends vos questions pour peut-être approfondir l’étude.

mocat80

Couteaux à Dents

L’univers industriel coutelier d’aujourd’hui, toutes marques confondues, propose aux passionnés que nous sommes un très large choix de lames, qu’elles soient fixes ou pliantes.
Elle donne également la possibilité de choisir entre des lames lisses ou pourvues de dents connues sous le nom de serrations. Ces découpes particulières d’une partie ou totalité de la lame offrent un mordant certain. Mais face aux lames qui en sont dépourvue, possèdent-elles l’efficacité et surtout l’utilité que l’on est en droit d’attendre de pareil profil ?
Il est néanmoins important de préciser, comme vous le savez sûrement, que tout dépend de la forme et aussi et surtout de l’acier utilisé pour la fabrication de ces lames.
Mais dans l’usage, la pratique de tout les jours, ces lames dentées donnent elles un véritable avantage face à leurs consœurs qui en sont dépourvues ?
Je soulève ici une question que l’on retrouve finalement assez souvent dans l’univers qui nous occupe tous. Mais je ne saurais vous apporter ici rien d’autre qu’un avis personnel, bien loin des professionnels de la question. Et il n’est en effet pas question de remettre ici en cause l’aspect marketing des industriels et ou de l’aspect pratique revendiqués par ceux-ci. Cet avis reste donc une réflexion personnelle de l’usager quotidien que je suis.
La vocation première d’un couteau quel qu’il soit est de couper (forcément), mais quoi, dans quelles conditions, pour quels usages ?
Grand passionné de forme tanto, je n’en reste pas moins très attiré par les lames de formes plus traditionnelles. Ne soyez donc pas étonné de la présence dans cet article de couteaux tanto comme d’autres. Le but étant ici de vous apporter le résultat d’usages de lames partiellement ou totalement serrated.
Le but de cette revue se veut avant tout interactive, sans doute un peu plus que d’autres, dans la mesure où elle appelle les uns et les autres à porter un avis d’utilisateur et ainsi de diriger nos âmes d’amateurs vers l’usage et/ou achat de lames portant ce type de dents.
Pour finir, je ne parlerais bien entendu que des lames que je possède et dont j’ai largement utilisé voir abusé leurs pouvoirs de coupe sur différents matériaux y compris les plus tendres. Ce qui poussera un peu plus vos avis face aux couteaux que vous possédez vous même et donc forcément, vos impressions d’usage seront les bienvenus.
Mon travail sollicite durement les lames que j’emploie du fait de la présence d’un nombre important de carton, plastique d’emballage, feuillards plastiques de fort gabarit, Scotch… Et bien d’autres choses très agressive pour le fil de la lame. Les tests seront principalement axés sur ce type d’utilisation et quelques autres plus pertinentes…
Il convient de souligner que la présence de serrations est faite pour augmenter la polyvalence d’une lame. Celle-ci doit en effet pouvoir s’acquitter de tâches rudes sur des matériaux variés. L’intérêt est double, puisqu’il est autant visuel qu’utile (logiquement).
Comme beaucoup de chose dans notre monde moderne, certaines mécaniques courantes s’affichent avec des options, comme les montres analogique par exemple qui arborent des chronomètres au 100 ème de seconde prés, comme si nous étions des coureurs automobile chevronnés… Mais là n’est pas la question… Quoi que !

A bien y regarder, la grande majorité des lames possédant ce genre de dents, l’est du fait de leur caractère professionnel, pour ne pas dire plus, dont elles sont issues, ou pour lequel elles ont étés conçues et qui finalement se retrouvent très largement répandus afin de faire profiter un plus large public.

Cette façon « de montrer les dents » n’épargne aucun industriel. Il existe du reste de nombreuses versions où il est possible de choisir la forme de sa lame pourvue ou non de serrations…
Qu’elles soient fixes ou pliantes, beaucoup n’échappent pas à cette façon de retrousser les babines et d’arborer ainsi un râtelier sur tout ou partie de la lame, rivalisant de plus d’un intérêt particulier afin d’apporter à ces dents de requin le plus fort mordant possible…

Il est d’ailleurs intéressant de regarder à quel point ces dents rappellent en nous un instinct primitif de retenue. Les amateurs que nous sommes ne peuvent retenir la force qui nous pousse à poser nos pouces délicats sur les tranchants de tout les couteaux que nous rencontrons, comme pour en saisir certes le tranchant, mais aussi le léger frisson lorsque nous en rencontrons certains si affûtés qu’ils nous entaillent si légèrement sans faire couler de sang que nous en oublierions à quel points un couteau est dangereux.
Pourtant, combien sont prêts instinctivement à poser ce même pouce sur ces dents présentes sur certaines lames ?
C’est dire si notre instinct assimile dents à douleur. Certes, mais valent-elles vraiment de les craindre ou les admirer autant ?

La firme CRKT est sans doute la plus prolifique dans le milieu de l’industrie du couteau. Rien que cette année, pas moins de trente modèles ont vu le jour. Beaucoup deviennent plus urbains, mais beaucoup encore conservent des serrations sur le premier tiers de la lame. Cela s’explique assez facilement, c’est précisément à cet endroit où la force, la pression, est la plus importante ! Appuyée ou tirée, la lame permet sur ce premier tiers d’augmenter le mordant déjà conséquent des dents.

Le plastique de bouteille, fin, se coupe avec la plupart des couteaux à lames lisses, sans aucunes difficultés. Il faut parfois faire une série de va et viens pour la découpe. Avec des serrations, cela est inutile. Il suffit de percer la bouteille amener les dents au point de découpe et pousser en tournant légèrement la bouteille pour la voir être parfaitement découpée, sans que la lame ne soit déviée !
Cela fonctionne avec toutes les lames équipées de dents que je possède.

Du dessin des serrations, de la nature de l’acier, de la disposition des dents, de la hauteur de celles-ci, de beaucoup dépend le pouvoir élevé ou non de la coupe ! De tous les tests effectués, parfois durement, la gamme Spyderco tient incontestablement le haut du pavé !!
Rien ou presque ne résiste à la marque à l’araignée, même si sur certains matériaux, un CRKT M1 s’en tire mieux, comme sur les feuillard d’1 cm de large, doublé avec du nylon !

Et ce n’est pas parce que l’on est petit que l’on ne mord pas plus fort que les autres bien au contraire !
Le Ladybug, lame serrated en VG 10 se permet même des exploits insoupçonnés ! Couper un feuillard de 3 cm de long pour presque 2 mm d’épaisseur doublé de nylon en double pour le maintien de caisse en bois, et ce de façon immédiate sans à coup, net d’un trait !!! Chose que les autres gros ne font pas ou très mal et avec beaucoup d’effort !!

Mordant extrême ? Oui ! Les dents coupent tout ou presque quel qu’en soit la marque et/ou le type de lame ! Toute catégorie confondue, le bois, vert ou sec, le plastique (même supérieur à 2 mm) la moquette, le fil électrique trois brun, les emballages plastique, le carton (même épais), le papier, le lino, le caoutchouc, le pain, les agrumes… Pour la viande, oubliez, vous n’en feriez que de la charpie, les légumes, parfois, les pommes de terres, peler une orange ou un citron proprement sans se couper, les cordages minéral ou synthétiques, la drisse, le cordage de rappel…
L’ardoise ! Le métal de faible épaisseur comme les conserves ou canette de boisson gazeuse ou non, la table basse du salon de mes parents, le siège d’une voiture de haut en bas (à la casse bien sur avec l’autorisation d’un ami), la mousse expansée…
Bref… Les dents coupent tout ou presque ! Sans vraiment s’émousser !
Mais la question est : en avons nous vraiment besoin ? Je vous la pose, comme je me la suis posé et que je ne me la pose plus…
Merci de vos impressions et commentaires qu’ils soient bons ou mauvais.

leonidas